LES éTUDIANTS MAINTIENNENT LEUR CAMPEMENT à MCGILL

Le campement propalestinien se poursuit pour la dixième journée consécutive lundi. Malgré une rencontre avec l'administration de l'université, les occupants ont indiqué ne pas avoir l’intention de mettre fin à leur action.

Les organisateurs affirment que lors de leur rencontre, l’administration a refusé de fournir un échéancier précis concernant leur revendication.

Les étudiants indiquent que tant qu’ils n’auront pas de date des désinvestissements, ils ne lèveront pas le campement.

Ari Nahman, une des organisatrices, a indiqué que les étudiants sont prêts à lever le campement si leurs revendications sont satisfaites.

Ils ne nous ont pas donné de timeline concret ni un processus concret, ce qui ne peut prendre de manière sérieuse nos demandes en tant qu’étudiants et étudiantes et profs ici, a-t-elle souligné.

Ce campement est également soutenu par des professeurs de l’université.

Un de ces professeurs, Daniel Schwartz, a déclaré lors d’une conférence de presse que les professeurs s’opposent à la campagne insistante de notre administration universitaire contre les étudiants qui travaillent pour arrêter le génocide en Palestine et plaider pour la justice en mettant fin à l’occupation.

En fin de journée, l’administration de l’Université McGill a affirmé qu’elle est toujours en contact avec des membres de la communauté mcgilloise qui occupent le campement.

Nous écoutons leurs demandes, et nous nous efforçons de trouver des solutions concrètes conformes à la mission et aux principes de notre établissement. Nous ne ferons aucun commentaire quant à la nature des discussions en cours , a indiqué le service des relations médias de l'université dans un court message.

Les étudiants souhaitent que le campement s’élargisse et que plus de personnes les rejoignent dans leur action.

Ils exigent que l’université McGill mette fin immédiatement aux investissements dans des entreprises qui soutiennent le gouvernement israélien et ses actions dans la bande de Gaza.

Ils veulent également que leur université cesse tout partenariat académique ou programme d’échanges avec Israël.

Avec les informations de Violette Cantin

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