ELLE RAPPORTE UN LIVRE à LA BIBLIOTHèQUE... AVEC 105 ANS DE RETARD!

La semaine dernière, une femme a rapporté dans une bibliothèque du Colorado un livre emprunté en 1919...

Les bibliothèques Poudre ont ainsi vu revenir tardivement  "Ivanhoe", un classique de Walter Scott, qui aurait du revenir dans les rayonnages le le 13 février 1919. C'est une femme qui a apporté l'ouvrage après que son frère l'ait trouvé parmi les affaires de leur mère.

L'amende pour le retour tardif d'un livre était à l'époque de 2 cents américains par jour. L'amende totale s'élèverait donc à 760 dollars, soit environ 14 000 dollars (environ 13 165 euros) en comptant l'évolution du coût de la vie en un siècle, a indiqué la bibliothèque dans un communiqué.

Toutefois, cette amende ne sera pas exigée, car depuis novembre 2020, la bibliothèque locale a cessé d'exiger des amendes pour retour tardif des prêts. Le livre centenaire sera désormais exposé dans un musée local ou dans une vitrine de la bibliothèque.

(FL avec HL/Source : New York Post/Photo d'illustration : Ranurte via Unsplash)

   

La semaine dernière, un mystérieux lecteur anonyme a rapporté un livre emprunté... en 1927 dans une bibliothèque californienne.

 

Surprise de taille pour Chris Kreide, la directrice de la bibliothèque de Saint Helena (Californie) quand une de ses employées lui a montré un livre dans un état pitoyable, rapporté pâr un citoyen anonyme. "Nous n’avons pas tout de suite réalisé à quel point il était vieux. Il partait en miettes et nous avions eu peur de le toucher", raconte-t-elle.

L’ouvrage ainsi miraculeusement retrouvé, consacré à l’histoire des États-Unis, a été publié en 1892 et avait été emprunté à la bibliothèque en 1927. Depuis, il avait tout bonnement disparu. À l’intérieur, les bibliothécaires ont retrouvé une notice qui précisait, comble de l'ironie: "Ce livre peut être gardé pendant deux semaines". L’identité de la personne ayant ramené le livre à la bibliothèque reste inconnue, mais il aurait parlé de son père en déposant l'ouvrage.

L’amende estimée pour pareil retard est d’environ 1700 dollars, mais la bibliothèque a renoncé à sanctionner les retardataires depuis longtemps, racontent les médias locaux. 

Afin de conserver au mieux ce vestige, le personnel de la bibliothèque l’a mis dans une vitrine. Sur son compte Instagram, l’établissement a publié plusieurs photos de cet objet revenu de nulle part: "Il n’est jamais trop tard pour rapporter un livre à la bibliothèque", s'amuse un message placé en légende dans la vitrine.

(FL - Source : 20min.ch/Picture : Sara Cohen via Unsplash )

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