LIBERTé DE LA PRESSE : LA CôTE D’IVOIRE CHUTE DANS LE CLASSEMENT 2024

La Côte d'Ivoire n'a pas mieux fait sur le plan de la liberté de la presse. Dans le classement 2024 de Reporter Sans Frontière (RSF), Abidjan a perdu un point avec une baisse de son score global.

Liberté de la presse : la Côte d'Ivoire perd un point dans le classement 2024

54e en 2023 avec un score de 68,83, la Côte d'Ivoire est passée à la 53e avec 66,89 en 2024. Elle perd ainsi un point dans le classement et deux points sur le score général. Selon RSF, plusieurs facteurs expliquent le nouveau classement du pays. Comme tous les autres pays, la liberté de la presse en Côte d'Ivoire a été évaluée avec six indicateurs, à savoir : politique ; économique ; législatif ; social et sécuritaire.

Sur le plan politique, l'organisation note que "la liberté de la presse est encore étroitement liée au contexte politique. L’influence de certains partis et responsables politiques dans les médias est très grande. La RTI reste un média d’État au service de l’image du gouvernement et du président de la République", commente RSF.

Pour ce qui est du cadre législatif, deux organes s'occupent de la régulation de la presse en Côte d'Ivoire. La presse papier et numérique est régulée par l’Autorité nationale de la presse (ANP). Quant aux radios et télévisions, c'est la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) qui est chargée de leur régulation. Ces deux régulateurs peuvent sanctionner des médias par des mesures de suspension.

Sur le plan de la sécurité, RFS affirme que les journalistes d'investigation ivoiriens "sont souvent visés par des tentatives de corruption ou d’intimidation, ainsi que par des arrestations, et les locaux de leur rédaction peuvent faire l’objet d’attaques".

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