CANDIDAT à LA MAIRIE DE GATINEAU, MATHIEU SAINT-JEAN VEUT SE FAIRE CONNAîTRE
Mathieu Saint-Jean ne s'en cache pas : il reconnaît être un des noms les « moins connus » dans la course à la mairie de Gatineau.
Cet homme âgé de 44 ans a donné le coup d’envoi à sa campagne électorale, samedi après-midi, dans le secteur d’Aylmer. Il est une des quatre personnes en compagnie de Stéphane Bisson, d'Olive Kamanyana et de Maude Marquis-Bissonnette qui ont déjà déposé leur candidature en vue du scrutin du 9 juin prochain.
Trois autres personnes, Rémi Bergeron, Yves Ducharme et Daniel Feeny, ont manifesté leur intention de briguer le poste laissé vacant par l’ancienne mairesse France Bélisle. Ils ne sont toutefois pas encore officiellement inscrits, selon le site web de la Ville de Gatineau.
Je vois ça comme un beau défi. Je suis bien sûr un de ceux qui sont peu connus. Mais j’espère que les gens vont savoir me faire confiance pour envisager un futur mandat lors des prochaines élections
, a soutenu Mathieu Saint-Jean quelques minutes avant de lancer sa campagne devant une poignée de partisans réunis à un café de la rue Principale.
Pour se faire connaître
auprès des électeurs, il dit se pointer à la Maison de la culture de Gatineau depuis quelques semaines. Je rencontre les gens qui viennent assister aux spectacles
, a-t-il souligné.
C’est ma stratégie pour voir le plus de monde possible
, a ajouté M. Saint-Jean, qui se présente comme un candidat indépendant qui promet de veiller au grain et de poser des questions
s’il est élu premier magistrat de la quatrième ville en importance au Québec.
Mathieu Saint-Jean a notamment été candidat dans la circonscription de Gatineau lors des dernières élections fédérales en 2021, récoltant 4,3 % des votes. Il a défendu les couleurs et les idées du Parti populaire du Canada (PPC) dont il est encore membre. Il a aussi été coordonnateur régional du parti pour les régions des Laurentides, de l’Outaouais, d’Ottawa et de Glengarry-Prescott-Russell, un rôle qu’il affirme ne plus occuper.
Parmi ses priorités, il cite la gestion des fonds publics tout comme la détérioration de la sécurité publique, qui, dit-il, s’avère un grave problème
à Gatineau.
Ce natif de Laval a étudié en animation et en recherches culturelles, une spécialisation qui pourrait l’aider, croit-il, à bien communiquer autour de la table du conseil municipal. Il a aussi fait valoir ses nombreuses implications communautaires dans les Laurentides, que ce soit dans une maison de jeunes à Brownsburg-Chatham ou lors de l’organisation de festivals médiévaux.
Disant être politisé
depuis trois décennies, M. Saint-Jean habite en Outaouais depuis quatre ans, d’abord dans le secteur de Buckingham puis dans le secteur de Gatineau. Il invite les citoyens à communiquer avec chacun des candidats à la mairie dans les prochaines semaines.
Moi, c’est ce que je fais normalement dans le temps des élections. Je communique avec les candidats et je leur pose des questions. Je vote ensuite selon les réponses que j’ai obtenues. Donc, c’est un conseil d’ami que j’offre à tous les citoyens : si un candidat ne vous répond pas, ça veut vous dire ce qu’il va faire pendant qu’il sera en poste.
Les personnes intéressées par la mairie de Gatineau ont jusqu’au 10 mai pour poser leur candidature.
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