INGéRENCE: LES «MAUVAISES PERSONNES EN AVANCE», SELON UN RESPONSABLE DU PARTI VERT

OTTAWA — Un haut responsable du Parti vert affirme que «les mauvaises personnes ont toujours une longueur d'avance» lorsqu'il s'agit de s'ingérer dans le processus politique canadien.

Jon Irwin, le directeur général par intérim du parti, a déclaré jeudi devant une commission d'enquête fédérale que la tactique idéale pour un pays étranger serait de chercher à placer quelqu'un dans une «position de pouvoir» au sein d'un parti politique canadien.

La commission d'enquête fédérale sur l'ingérence étrangère entend jeudi les témoignages de représentants du Parti vert, du Bloc québécois et du Nouveau Parti démocratique.

Les dernières audiences de l'enquête portent sur la capacité des organismes fédéraux à détecter, à dissuader et à contrer l'ingérence étrangère.

Une préoccupation émergente concerne la pertinence des procédures des partis pour empêcher l'ingérence étrangère de ternir le processus de nomination des candidats.

Élections Canada a suggéré des changements possibles pour protéger le processus de nomination de l'ingérence, notamment en interdisant aux non-citoyens de participer au choix des candidats et en obligeant les partis à publier les règles de la course.

L'organisme électoral fédéral a récemment décrit les mesures proposées dans un document destiné à aider le directeur général des élections, Stéphane Perrault, à formuler des recommandations à l'enquête.

Des représentants du Parti libéral et du Parti conservateur doivent comparaître devant l'enquête vendredi, tandis que M. Perrault doit témoigner à une date ultérieure.

La Presse Canadienne

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