ITINéRANCE à TROIS-RIVIèRES : UN FORUM SUR LA COHABITATION SOCIALE

En raison de la hausse de l’itinérance et des impacts que ce phénomène entraîne, la Ville de Trois-Rivières a annoncé mardi qu’elle tiendra un forum sur la cohabitation sociale le 10 mai prochain.

Le vivre-ensemble est mis à rude épreuve, notamment au centre-ville, où les impacts de l’itinérance sont visibles, indique la Ville par voie de communiqué.

La Ville considère qu’elle ne peut à elle seule résoudre cette crise sociale. Elle convie donc des partenaires du milieu à participer à ce sommet.

Elle précise, par exemple, que des représentants d’organismes d’aide aux personnes vulnérables et du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSSM), ainsi que des députés de la région y sont invités. La Ville espère ainsi trouver des solutions concertées.

Les autorités municipales veulent aussi connaître l’opinion du public. C’est pourquoi elles ont envoyé un sondage par la poste plus tôt cette semaine aux personnes vivant ou travaillant dans les secteurs où la présence d’itinérance est la plus marquée, peut-on lire dans le communiqué de presse.

Des résidents du centre-ville, du quartier Sainte-Marguerite et du Bas-du-Cap ont reçu le sondage. Les résultats seront dévoilés le 10 mai.

À l'issue du forum, la Ville veut élaborer un plan d’action en lien avec les domaines qui sont dans son champ de compétence, comme la sécurité publique, la salubrité des endroits publics et la cohabitation sociale.

Par ailleurs, depuis la fermeture de la halte-douceur, la police de Trois-Rivières ne signale pas de débordements majeurs.

Durant la fin de semaine, une dizaine d'appels concernant des itinérants ont été recensés. Entre cinq et six personnes itinérantes ont dû être sorties d'endroits publics tels que des guichets automatiques ou des entrées de commerces, par exemple.

Le conseiller municipal du district de La-Vérendrye, Dany Carpentier, se réjouit de l’organisation de cet événement, qui a selon lui l’objectif de répondre le plus rapidement possible à l'enjeu de l'itinérance.

J'ose vraiment croire que les principaux partenaires qui partagent la mission de la Ville, il faut qu'ils arrivent avec un coffre à outils de solutions bien plein parce qu’on vit des situations assez difficiles[...] c'est ce qui m'importe moi, que chacun arrive vraiment avec une volonté de s'impliquer puis de prendre des responsabilités, dit-il.

M. Carpentier espère que la Ville va parler avec ceux qui sont touchés par la crise de l’itinérance.

Une chose là-dedans, qui est dans mon rôle d'élu, c'est que le citoyen, le commerçant, celui qui paie des taxes, qu’il soit dans le coût. J’ose croire que le pont va se faire avec les citoyens, conclut-il.

Avec des informations de Charles-Antoine Boulanger

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