Le financement additionnel de Québec pour les maisons Gilles-Carle est accueilli avec soulagement en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent, alors que certains craignaient des fermetures.
Le président de la Fondation Lise Lemieux et fondateur de la maison Gilles-Carle Gaspésie, Guy Gasse, a fait partie du comité qui a milité auprès du gouvernement pour obtenir ces fonds additionnels.
Si le montant n’avait pas augmenté, c’est sûr que la maison Gilles-Carle en Gaspésie s’enlignait vers une fermeture comme d’autres maisons, parce que les montants n’étaient vraiment pas suffisants
, dit-il.
Même son de cloche pour la directrice de la maison Répit Loisir Autonomie, qui gère la Jolie maison à Mont-Joli, Annie-Claude Bujold. La maison compte huit chambres, de huit à dix employés de terrain et six personnes qui y gèrent des tâches administratives.
C’est une très bonne nouvelle pour nous. Ç’a été difficile depuis les débuts de la maison, avec le financement
, dit Mme Bujold.
Ça signifie plus de stabilité et une meilleure qualité de services
, ajoute-t-elle.
On va tenter d’améliorer la qualité des services et les installations. On aimerait faire l’achat et l’acquisition de matériel beaucoup plus adapté. On a le projet d’ajouter un ascenseur pour permettre aux gens avec des limitations physiques d’accéder au sous-sol
, détaille Annie-Claude Bujold.
Québec versait déjà 6,8 millions de dollars annuellement aux maisons Gilles-Carle et a bonifié son financement de 1,6 million de dollars annuellement.
Initialement, on avait un montant de 50 000 $ par lit, mais le 50 000 $ par lit était nettement insuffisant pour payer les employés, la masse salariale et toutes les dépenses associées
, affirme Guy Gasse.
Le ministère a attribué 79 000 $ par lit, presque 80 000 $, plus l’indexation. On vient d’assurer la pérennité de la maison Gilles-Carle de la Gaspésie avec ces montants
, ajoute-t-il.
La maison Gilles-Carle de la Gaspésie compte huit lits et répond aux besoins du territoire, selon M. Gasse. Il précise que personne n’a jamais été refusé, même s’il y a parfois des périodes plus occupées, comme l’été.
Souvent, les gens sont seuls. Ils ne vont pas chercher l’aide dont ils ont besoin, mais le répit, ça s’adresse à tout le monde
, rappelle M. Gasse.
Au Bas-Saint-Laurent, Annie-Claude Bujold juge qu’une maison additionnelle pourrait venir s’ajouter, pour réduire les distances pour les familles.
Par ailleurs, le gouvernement du Québec a aussi confirmé un changement en vigueur depuis l’automne, selon lequel les maisons ne sont plus obligées d’avoir un taux d’occupation de 80 %, ce qui avait été difficile à atteindre durant la pandémie.
Auparavant, on devait annuellement avoir au minimum un taux d’occupation de 80 % en termes de nuitées, donc les répits de jour n’étaient pas inclus. Ce qui était difficile pour nous à atteindre, puisqu’on est en activité depuis seulement 2021
, explique Annie-Claude Bujold.
Avec la collaboration de Mathieu Berger.
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