LA TAXE SUR LES LOGEMENTS VACANTS SERA COMPLèTEMENT REVUE, MAIS PAS éLIMINéE

La Ville de Toronto révisera le programme de taxe sur les logements vacants. Les conseillers municipaux ont voté à la majorité en faveur d’une série de motions en ce sens lors d’une rencontre jeudi après-midi.

De l'aveu même de la mairesse Olivia Chow, la Ville a cafouillé dans la mise en œuvre de la taxe. Certains Torontois, dit-elle, ont quasiment eu des crises cardiaques lorsqu’ils ont appris qu’ils devaient payer les frais associés à la taxe même s’ils n'avaient pas de logement vacant.

Les conseillers ont demandé au directeur financier et au trésorier de revoir complètement le programme. Les fonctionnaires devront notamment étudier une nouvelle façon de déterminer si un logement est occupé et préparer un nouveau plan de communication.

Les employés de la Ville devront aussi présenter des options pour rendre le programme plus adapté aux aînés et à d’autres populations vulnérables.

Finalement, en vertu des motions adoptées jeudi, les Torontois qui n’ont pas fourni leur déclaration informant la Ville de l’utilisation de leurs propriétés à temps n’auront pas à payer une pénalité financière.

Près de 108 000 Torontois se sont plaints auprès de la Ville d’avoir reçu un avis leur demandant de payer la taxe cette année, contre environ 46 000 l’année dernière.

Une motion sur l’abolition rejetée

Tous les conseillers municipaux se sont entendus avec la mairesse par rapport aux déficiences du programme. Certains d’entre eux, dont Brad Bradford et Vincent Crisanti, réclamaient une abolition totale de la taxe.

Vincent Crisanti n’a cependant obtenu l’appui que de quatre conseillers pour sa motion demandant l’annulation immédiate de la taxe.

Les Torontois doivent envoyer un formulaire à la Ville pour indiquer si l’un des leurs logements est vacant. S’ils ne fournissent pas un tel formulaire, leur logement est jugé vacant par la Municipalité.

Cette année, la Ville n’a reçu des déclarations que pour 80 % des propriétés, contre 95 % l’an dernier. Plus de 167 000 propriétés ont donc été jugées vacantes. Leurs propriétaires ont reçu un avis leur demandant de payer la taxe.

Depuis, après avoir reçu des centaines de plaintes, la Municipalité a annulé les frais associés à 108 000 logements. Près de 60 000 propriétés sont encore jugées vacantes, mais le conseil a permis aux fonctionnaires d’annuler les frais pour 80 % d’entre elles.

2024-04-18T20:58:04Z dg43tfdfdgfd