LE NOUVEAU-BRUNSWICK ET LA CôTE D’IVOIRE SIGNENT 2 ACCORDS POUR RENFORCER LEUR COOPéRATION

Le Nouveau-Brunswick et la Côte d’Ivoire viennent de signer deux ententes bilatérales pour renforcer leur coopération.

Le ministre néo-brunswickois de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, Bill Hogan, a conduit une délégation en terre ivoirienne du 23 au 27 avril.

Les relations économiques, la jeunesse, l'éducation, la formation, la mobilité professionnelle et la culture sont les axes majeurs de cette relation souhaitée entre Fredericton et la Côte d’Ivoire.

Un premier accord est sur les relations économiques et la mobilité de la main-d'oeuvre. Le second est sur l'éducation, visant le partage des pratiques pédagogiques.

Dans un communiqué, vendredi, le ministre Hogan a parlé d'accords ciblés et mutuellement bénéfiques.Une augmentation du nombre d’étudiants étrangers fréquentant nos établissements d’enseignement postsecondaire [...] figure parmi les avantages que le Nouveau-Brunswick tirera de ces ententes, a-t-il affirmé.

Bill Hogan déclare que l'établissement de relations avec d'autres gouvernements de la Francophonie est un atout pour la diversité du marché dans la province, et pour le développement des compétences internationales des gens du Nouveau-Brunswick.

Kassim Doumbia, maire de Shippagan, a été de la mission. Cette main-d'œuvre qualifiée va permettre de rencontrer les besoins en termes de main-d'œuvre que le Nouveau-Brunswick a, dit-il.

Ancien étudiant de l’Université de Moncton et premier maire noir au Nouveau-Brunswick, il est un des exemples de cette mobilité ivoirienne dans la province.

Mon rôle est d'être une courroie entre le Nouveau-Brunswick et le gouvernement de la Côte d’Ivoire, pour s’assurer qu’on en enlignés dans la démarche de pouvoir continuer à travailler ensemble, a-t-il mentionné en entrevue.

Plus de 300 étudiants et environ 700 résidents et citoyens canadiens originaires de la Côte d’Ivoire sont dénombrés au Nouveau-Brunswick.

Pour la partie ivoirienne, ces accords offriront une meilleure visibilité sur l’immigration de ses ressortissants.

Si cette migration est encadrée dans un cadre juridique bien défini, nous savons combien de personnes partent, nous savons dans quel cadre ils partent, nous savons comment ils sont accueillis au Nouveau-Brunswick, déclare Bafétigué Ouattara, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Canada.

Nous savons que lorsqu'il sera question pour eux de revenir dans le pays, nous pourrons faire en sorte de pouvoir les réintégrer dans le tissu productif ivoirien, a-t-il ajouté.

La mission du Nouveau-Brunswick en Côte d’Ivoire s'est tenue en marge la 60e session ministérielle de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN).

Dans sa déclaration écrite, le ministre Bill Hogan affirme que l'établissement de relations avec d'autres gouvernements de la Francophonie est un atout pour la diversité du marché dans la province, et pour le développement des compétences internationales des gens du Nouveau-Brunswick

Les intentions des deux parties clairement exprimées, il reste à identifier les points d’intérêt commun et déployer le cadre de coopération au bénéfice du Nouveau-Brunswick et de la Côte d’Ivoire.

D’après le reportage de Babatundé Lawani

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