LES MUNICIPALITéS ALBERTAINES SOUHAITENT êTRE ENTENDUES DEVANT LE PROJET DE LOI 20

Le ministre des Affaires municipales de l’Alberta, Ric McIver, n’a pas voulu clarifier si les municipalités auront un droit de parole avant que des changements soient apportés au controversé projet de loi 20 qui donne notamment à la province le droit de révoquer des conseillers municipaux.

Lorsque Ric McIver en a fait l’annonce jeudi, il avait promis qu’il en discuterait avec les leaders municipaux, mais lundi, questionné par des journalistes, le ministre a déclaré qu’il avait abordé le sujet avec de nombreux leaders ces derniers jours.

Il n’a pas précisé si ces discussions faisaient partie des consultations promises.

C’est une forme de consultation et certainement pas la seule , a-t-il déclaré.

Le projet de loi, introduit le 25 avril, est condamné par de nombreux élus municipaux qui estiment qu’il s'immisce dans leur pouvoir et peut freiner leurs prises de décision.

Le projet de loi peut non seulement révoquer des conseillers municipaux, mais également renverser un règlement municipal.

Au cours du week-end, Craig Snodgrass, le maire de High River, d'où vient la première ministre Danielle Smith, a déclaré que le projet de loi existe, car le Parti conservateur uni n’a pas réussi à placer ses propres gens à la mairie de Calgary et d’Edmonton.

Le président d’Alberta Municipalities, Tyler Gandam, l’organisation qui représente les villes et villages, a confirmé que le ministre Ric McIver l’avait informé que des changements étaient en préparation, mais qu’il n'avait aucune autre information.

Ric McIver a indiqué que le gouvernement entendait déposer le projet de loi lors de la session actuelle de la législature qui doit se terminer à la fin du mois.

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