MALARTIC SONGE à DéLAISSER LE CENTRE D’APPELS D’URGENCE DE L’ABITIBI-TéMISCAMINGUE

La Ville de Malartic a amorcé les démarches pour se joindre à l’entente de services qui lie Val-d’Or au Centre d’appels d’urgence de Chaudière-Appalaches (CAUCA).

Comme toutes les autres villes de la région, à part Val-d’Or et Lac-Simon, Malartic reçoit les services du Centre d’appels d’urgence de l’Abitibi-Témiscamingue (CAUAT) depuis sa création en 2005, à Rouyn-Noranda.

Le Service de sécurité incendie de Malartic a cependant recommandé au conseil municipal de se tourner vers le CAUCA afin d’avoir accès à de nouvelles avancées technologiques.

Le CAUCA offre certains services plus modernes, comme des ordinateurs de bord et des logiciels d’intervention directement sur le site, précise le maire Martin Ferron. Ce sont beaucoup de services modernisés qu’on ne retrouve pas encore avec le CAUAT. On nous dit que ça pourrait arriver bientôt, mais ça semble tarder.

Martin Ferron assure que cette décision n’est pas un désaveu envers le CAUAT, ni une question de coûts, puisque la facture demeurerait sensiblement la même. Il y voit plutôt une priorité d’offrir les meilleurs services disponibles à la population.

On veut aller à un niveau plus élevé, plus efficace au moment de répondre aux appels, ajoute le maire. Par exemple, ça peut vouloir dire pour nos pompiers qui entrent dans un bâtiment d’avoir accès à une base de données dans le système qui mentionne la localisation des boîtes électriques, ou encore s’il y a des gens à mobilité réduite. On veut bien prioriser la région, mais si la qualité et la rapidité du service peuvent potentiellement sauver des vies, il faut mettre ce volet de l’avant, de toute évidence.

Martin Ferron reconnaît qu’il est encore possible que Malartic fasse marche arrière d’ici le 1er janvier 2025.

On se dirige vers ça, mais ça pourrait être mis sur pause si le CAUAT en venait à donner les mêmes services, précise-t-il. Ce n’est pas l’information que nous avons en ce moment. Je ne veux pas critiquer le CAUAT qui a un défi important de donner des services à une plus petite population aux mêmes coûts. Mais avec le CAUCA, on est à un autre niveau. Oui, c’est situé dans Chaudière-Appalaches, mais ils en sont rendus à offrir le service à presque l’entièreté du Québec et on nous dit que ça va très bien avec Val-d’Or.

Le CAUAT se dit préoccupé

Le président du Centre d’appel d’urgence de l’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Côté, se dit surpris et interpellé par la décision de Malartic.

On entend des fois certaines insatisfactions lors de réunions, mais c’est certain que c’est une question à prendre au sérieux, commente-t-il. On veut rencontrer tous nos membres, que ce soit Malartic ou les autres, pour connaître les insatisfactions et voir à ajouter des services au niveau régional. C’est important de pouvoir répondre à ces besoins ici-même dans la région. On ne désire pas que Malartic quitte et, à l’inverse, on aimerait que Val-d’Or se joigne à nous. Mais c’est certain que ça prend les meilleurs services sur le marché pour conserver les standards de qualité que nous avons instauré et assurer la rétention régionale.

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