TRAMWAY DE QUéBEC : « UN PROJET QUE PERSONNE NE VOULAIT FAIRE », SELON GENEVIèVE GUILBAULT

La ministre des Transports et de la Mobilité durable écorche encore le projet de transport structurant porté par le maire de Québec.

On s’est retrouvé avec un projet que personne ne voulait faire, a laissé tomber Geneviève Guilbault pour expliquer la décision de son gouvernement de forcer l’arrêt du tramway de Québec, l’automne dernier.

Talonnée par le député péquiste Joël Arseneau lors de l’étude des crédits de son ministère, elle a défendu l’action de son gouvernement.

La raison pour laquelle on en est là, c’est que personne n’a soumissionné sur l’infrastructure du tramway de Québec, a martelé Geneviève Guilbault. Il fallait trouver une solution.

Selon elle, la Caisse de dépôt et placement du Québec demeure le meilleur intervenant pour réévaluer les besoins en mobilité dans la Capitale-Nationale.

Son rapport, attendu en juin, sera analysé attentivement par le gouvernement. On verra la suite, a plaidé la ministre.

Aucune urgence pour un chantier

Contrairement au maire Marchand, qui répète depuis des mois que Québec n’a plus les moyens d’attendre la réalisation de son réseau structurant, Geneviève Guilbault n’entend pas précipiter le lancement d’un chantier.

Il serait par ailleurs prématuré de conclure que le gouvernement ira de l’avant avec la proposition de la Caisse dans le dossier, dit-elle.

Un projet de loi avant la fin de la session?

Geneviève Guilbault souhaite insister à court terme sur la capacité du gouvernement d’être efficace et agile pour la réalisation et la livraison des projets d’infrastructure.

Il n’y a pas juste des projets de transport collectif en suspens à Québec. Il y en a ailleurs aussi, rappelle-t-elle.

Sa volonté de créer une agence des transports pour chapeauter les chantiers majeurs au Québec demeure intacte.

Le projet de loi qui jettera les bases de la nouvelle entité est toujours en préparation.

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