LE CONFLIT DE TRAVAIL S’ENVENIME CHEZ AUTOBUS VOLTIGEURS DE DRUMMONDVILLE

En pleine cinquième semaine de grève générale illimitée, les chauffeurs d'Autobus Voltigeurs de Drummondville ont manifesté une fois de plus devant les bureaux de leur employeur Sogesco mardi. Ils étaient accompagnés de leurs collègues d'Autobus des Cantons également en grève et qui ont le même employeur.

Ils ont tenté de rencontrer des membres de la direction pour leur rappeler leur désir de négocier. L'employeur leur aurait fermé la porte au nez en les ignorant, ont-ils raconté.

Pour les syndiqués et le père d'un des 1500 élèves privés de transport dans la région depuis des semaines, il s'agit d'un manque de respect inacceptable.

C'est choquant! Pendant que la population, que les enfants sont privés du service, Sogesco ne daigne même pas donner de date de négociation pour qu'on puisse régler la problématique, déplore le président du Conseil central de l'Estrie, Denis Beaudin.

Comme tous les parents, on paye des taxes scolaires. Ce matin, je voulais vérifier ce qu'il en était. On a vraiment aucune possibilité de parler à qui que ce soit de la direction. Tout le monde se renvoie la balle et il n'y a personne à qui je peux parler, déplore le père de famille.

Selon le président du Syndicat d'Autobus Voltigeurs, Jean-Guy Picard, le conflit s'envenime. Il aurait été blessé à l'épaule après avoir été heurté à trois reprises lundi par un travailleur non syndiqué qui était au volant d'un autobus de son employeur. Un geste inacceptable, selon lui. Les gens qui étaient à côté de moi ont réussi à se tasser, mais je regardais ailleurs. Il m'est rentré dedans. Il n'est pas rentré qu'une seule fois. Quand il a vu que je ne bougeais pas, il est rentré une autre fois et une autre fois.

Ce dernier portera plainte à la Sûreté du Québec mardi après-midi.

Il exhorte une fois de plus la direction de l'entreprise à négocier de bonne foi.

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