LES ALLéGATIONS GRAVES VISANT UNE INGéNIEURE DE MONCTON ONT DES éCHOS EN NOUVELLE-ÉCOSSE

L’ordre professionnel des ingénieurs de la Nouvelle-Écosse s’est penché sur le cas d’Hélène Thériault, une ingénieure néo-brunswickoise visée par des allégations graves.

On apprenait la semaine dernière que cette ingénieure de Moncton – ainsi que sa firme, Ingénierie Match –sont poursuivies par des trois promoteurs, qui l’accusent d’avoir conçu des plans inadéquats.

De plus, son permis d’exercice a été suspendu au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard en raison d’allégations de graves déficiences dans la conception de bâtiments.

Le dossier est également sur le radar d’Engineers Nova Scotia, l’association professionnelle des ingénieurs de la Nouvelle-Écosse. Elle a fait paraître un avis public à ce sujet, vendredi, sur son site web et sa page Facebook.

On peut y lire qu’Hélène Thériault et sa firme étaient enregistrées auprès d’Engineers Nova Scotia, mais qu'elles ont renoncé à leur statut en début d’année.

Après avoir appris l'existence de problèmes au Nouveau-Brunswick, Engineers Nova Scotia a entrepris plusieurs démarches pour déterminer si Mme Thériault ou sa firme ont été impliquées dans des projets d’ingénierie en Nouvelle-Écosse, poursuit Engineers Nova Scotia.

L’association indique qu’elle a parlé à Hélène Thériault et que jusqu’à maintenant, elle n’a trouvé aucune preuve qu’elle est liée à des projets en Nouvelle-Écosse.

Elle demande toutefois à toute personne qui pourrait avoir eu des contacts avec Hélène Thériault dans le cadre d’un projet d’ingénierie en Nouvelle-Écosse de la contacter.

L’audience disciplinaire reportée au Nouveau-Brunswick

Hélène Thériault devait participer à une audience devant le Comité de discipline de l’Association des ingénieurs et des géoscientifiques du Nouveau-Brunswick (AIGNB), le 10 juin.

L’AIGNB a cependant annoncé sur son site web, le 7 juin, que l’audience n’aura pas lieu comme prévu.

Le conseiller juridique de Mme Thériault a accepté de faciliter ce processus sans qu’il soit nécessaire qu’elle assiste à l’audience disciplinaire prévue, lit-on dans l’avis public.

L’AIGNB indique que les dossiers recueillis seront révisés avec l’aide d’un expert afin de déterminer les prochaines étapes.

De plus, l’AIGNB a retenu les services d’enquêteur externe qui sera chargé d’évaluer les plans de bâtiments et de structures conçus par Hélène Thériault.

L’Association attend le rapport de cette enquête pour mieux éclairer les actions futures, lit-on dans l’avis public.

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