LE SYNDICAT DES TRAVAILLEURS DU TOURISME REMET EN QUESTION LE VOYAGE DE LA MINISTRE

FREDERICTON — Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente le personnel du ministère du Tourisme du Nouveau-Brunswick, affirme que l'argent dépensé par la ministre et son adjointe lors d'un voyage en Europe aurait pu aider à éviter des réductions de personnel dans les attractions populaires de la province.

Le président de la section locale 1190 du SCFP, Jonathan Guimond, a déclaré que les 42 000 $ dépensés par la ministre du Tourisme, Tammy Scott-Wallace, et son personnel en septembre dernier lors d'un voyage en France et au Royaume-Uni représentent 2000 heures supplémentaires que ses membres auraient pu travailler.

Mike Bravener, un membre du syndicat qui travaille à King's Landing, à l'extérieur de Fredericton, soutient que le manque de personnel sur le site donne l'impression qu'il ressemble davantage à une ville fantôme qu'au musée d'histoire vivante qu'il est censé être.

Il affirme que la perte d'heures suscite également de l'anxiété chez les employés saisonniers, qui dépendent d'un travail pour être admissibles à l'assurance-emploi pendant la basse saison.

Mme Scott-Wallace et la sous-ministre Yennah Hurley, accompagnées de deux membres du personnel, se sont rendues au Royaume-Uni et en France du 8 au 15 septembre.

Leur visite à Stonehenge, au British Museum, au château de Windsor, au château de Versailles et dans d'autres attractions touristiques a été jugée extravagante par les partis d'opposition, qui ont dénoncé cette décision.

La Presse Canadienne

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